En attendant Bojangles d’Olivier Bourdeaut

Voyages Littéraires
Voyages Littéraires
En attendant Bojangles d’Olivier Bourdeaut
Loading
/
à venir

Bande-annonce

Découvrez le regard d’un enfant sur les péripéties de sa famille composée d’une mère bipolaire, d’un père joueur, et de « Mademoiselle Superfétatoire », un magnifique échassier d’Afrique qui ne les quitte jamais. 


Citations


« Mister Bojangles »

Ce titre est une reprise d’une chanson écrite en 1968 par Jerry Jeff Walker.
La chanson a fait l’objet de très nombreuses reprises. 

Nina Simone la reprend en 1971. C’est cette version que le couple du roman d’Olivier Bourdeaut écoute en boucle sur son tourne-disque. 
Une merveilleuse interprétation que vous pouvez écouter ici :

Extrait :

I knew a man, Bojangles, and he danced for you
In worn out shoes
With silver hair, a ragged shirt and baggy pants
The old soft shoe
He jumped so high, jumped so high, then he lightly touched down

Pour des questions de droits, nous n’avons pas pu utiliser ce titre de Nina Simone pour la version en ligne de notre podcast.
Mais notre première version du podcast utilisait évidemment ce titre. Elle est disponible pour un usage privé. Écrivez-nous si cela vous intéresse ! 

Nous avons donc utilisé d’autres versions de la chanson, dont notre préférée, celle de Sammy Davis, datée de 1972, reprise à son tour en version acoustique en 2009 par Timothy Moloi. 


« Elsa valse et valsera » de Louis Aragon

Extrait du recueil de poèmes de Louis Aragon, publié en 1942 : Les yeux d’Elsa,

Quelle valse inconnue entraînante et magique
M’emporte malgré moi comme une folle idée
Je sens fuir sous mes pieds cette époque tragique
Elsa quelle est cette musique
Ce n’est plus moi qui parle et mes pas sont guidés

Cette valse est un vin qui ressemble au Saumur
Cette valse est le vin que j’ai bu dans tes bras
Tes cheveux en sont l’or est mes vers s’en émurent
Valsons-la comme on saute un mur
Ton nom s’y murmure Elsa valse et valsera.


« Dance me » de Léonard Cohen

Un titre écrit par Léonard Cohen en 1984, repris par les Civil Wars en 2009.

Extrait :
Dance me to your beauty with a burning violin
Dance me through the panic till I’m gathered safely in
Lift me like an olive branch and be my homeward dove
Dance me to the end of love
Dance me to the end of love


Réalité et bipolarité

Grand malheur que cette maladie ! Les proches sont désarmés, ils vivent au gré de tous les excès. Le foisonnement d’idées, la frénésie d’activités succèdent au désarroi le plus sombre. Pour peu que le sujet soit d’un naturel fantaisiste, la vie peut très vite avoir l’air d’être ancrée à un balancier qui oscille sans transition entre paradis et enfer. 

Le père du narrateur prend le pari de garder son épouse du côté du paradis : son hypothèse, c’est que le point de bascule entre paradis et enfer se situe dans la norme du monde, qui brise les ailes à la fantaisie de sa femme. Il entre donc dans sa folie comme on entre dans un jeu :  Ce n’est pas à elle de s’adapter au monde, c’est le monde qu’il va adapter à elle. Son défi quotidien est de permettre à sa bien-aimée de vivre dans sa propre réalité. A lui de trouver les scenarii et l’argent pour être à la hauteur. 

Le monde est ce que l’on en fait, n’est-ce pas ? Qu’est-ce que la réalité ? Qui peut le dire ?


Le film

Une adaptation du roman est sortie au cinéma en janvier 2022, réalisée par Régis Roinsard, avec Virginie Efira et Romain Duris.


Les musiques qui accompagnent le podcast

Mr Bojangles de Jerry Jeff Walker, 1968 
Mr Bojangles par Sammy Davis Jr, 1972
Mr Bojangles par Timothy Moloi, 2009
Aimer à perdre la raison, paroles d’Aragon, musique de Jean Ferrat, reprise de Dionysos
Crazy de Gnarls Barkley, reprise de Daniela Andrade 
La foule par Edith Piaf 
Lost on you de LP 
Bande originale de Nicola Piovani pour La vita è bella, film de Roberto Benigni 
Dance me to the end of love de Leonard Cohen, reprise des Civil Wars 

Le générique est extrait du titre L’instant magique d’Alex Pardossi
YouTube